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    Québec en septembre 2013 : CET ETE QUI CHANTAIT

      Une lecture commune de Bonheur d’occasion de Gabrielle Roy, qui est une incontournable de la littérature québécoise et de la littérature tout court, ayant été programmée à cette date et n’ayant pas pu me procurer le livre à temps, j’ai quand même décidé de participer avec un autre livre de l’auteur soit :

    Québec en septembre 2013 : CET ETE QUI CHANTAIT

    Ecrits après la mort de sa sœur, les textes regroupées dans Cet été qui chantait raconte la musique du vent dans les arbres, les vies et mœurs des petits animaux d’une mare, les vicissitudes d’une corneille, un cerisier de Pennsylvanie, les angoisses d’un couple de pluviers, les états d’âmes des vaches du voisin, la campagne, l’été, les petits faits du quotidien qui sont autant de petits moments magiques que l’auteur partage avec le lecteur. Des textes courts qui font prendre conscience de ces bonheurs simples de l’existence que l’on a trop tendance à négliger. Une invitation à apprécier ces instants là. 

    Québec en septembre 2013 : CET ETE QUI CHANTAIT Extrait :

    Tout d’un coup le vent a franchi la route et donne le signal à mes pins. Rien n’est plus soyeux que leur masse de fines aiguilles dans lesquelles le vent creuse remous après remous. Au fond de ces remous nait le son le plus curieux à naître jamais d’un arbre, c’est perdu dans leur profondeur comme le passage d’un petit train de campagne très au loin peut-être seulement dans le souvenir. Ensuite la musique se communique à mon bois de trembles emmêlés à des bouleaux blancs. Ils sont une trentaine à vivre ensemble au sommet d’un ravin. Dans ce groupe jeune encore le vent évoque le ruissellement clair d’un frais ruisseau. Ruisselle, ruisselle, un jeune ruisseau ne cesse de ruisseler au fond de mon bois de trembles et de bouleaux.

     

    Québec en septembre 2013 : CET ETE QUI CHANTAIT

     


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  • Julien Mackay météorologue en retraite anticipée décide de tout plaquer et part à Paris afin d’écrire un roman.

     

    Québec en septembre 2013 : LA CONCIERGE DU PANTHEON

      Tiens encore un livre sur un québécois à Paris mais cette fois-ci à notre époque. J’avais beaucoup aimé Salut Galarneau de Jacques Godbout et j’espérai avoir le coup de cœur avec cet autre livre. Mais hélas, si l’histoire se lit sans déplaisir intense, elle ne m’a pas fait vibrer. Certains passages sont pourtant sympathiques mais je suis restée en dehors des problèmes du personnage. Dommage, mais il faut bien quelques déceptions de temps en temps.

     

    Québec en septembre 2013 : LA CONCIERGE DU PANTHEON

     

     


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  •  Quitte à parler littérature québécoise, je ne pouvais pas passer à côté de mon auteur fétiche, Elisabeth Vonarburg née à Paris mais vivant à Chicoutimi et dont j’explore petit à petit son œuvre. Cette fois ci je me suis attaquée à un recueil de nouvelles soit :   

     Le recueil compte six nouvelles :

    Chanson pour une sirène (collaboration Yves Meynard)

    La course de Kathryn

    Le pont du froid

    Le nœud

    La machine lente du temps

    Le jeu des coquilles de nautilus

     

     

     A partir de La course de Kathryn, l’auteur explore dans les nouvelles qui suivent une idée déjà développée dans une nouvelle du recueil Sang de pierre : celui de voyageurs se déplaçant dans une infinité de mondes parallèles mais de façon aléatoire et non contrôlée. On y retrouve Le Centre qui se trouve dans un grand nombre de ces mondes et ont pour vocation de préparer les voyageurs avant leur premier plongeon, et accueillent ceux des autres mondes, des voyageurs et voyageuses, parfois les mêmes mais appartenant à d’autres univers, le Pont, cette technologie qui permet de voyager. Ces histoires sont plus ou moins reliées entre elles. J’adore ce concept de voyageurs déclinés de diverses manières avec des histoires très fortes autour. 

    Mais alors que vient faire en début de recueil, cette histoire qui a priori n’a rien à voir avec le reste : Chanson pour une sirène ? En réalité, le lecteur découvre avec plaisir à la lecture de la dernière histoire que celle-ci renvoie à la première et l’englobe dans le même ensemble. 

    Même si, ces nouvelles aux thèmes SF : manipulation génétique, intelligence artificielle, monde parallèle, etc…cela ne devrait pas empêcher les réfractaires du genre à tenter l’aventure. Pas question de nous noyer dans des avalanches de considérations techniques au détriment de personnages et de leurs histoires.

     Site officiel de l’auteur 

     

     


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  • Pour commencer cette série de comptes rendus de lectures québécoise, j’ai opté pour un auteur que j’avais découvert l’an dernier avec un roman policier : Nébulosité croissante en fin de journée et ce avec sa nouvelle série, cette fois ci du policier historique soit : 

    Québec en septembre 2013 : DANS LE QUARTIER DES AGITES

      En pleine exposition universelle de Paris, Georges Villeneuve, arrive depuis le Québec pour suivre une formation d’aliéniste et de médecin légiste auprès des sommités de l’époque. Et très vite, il va devoir enquêter au sujet de meurtres de femmes afin d’innocenter un des patients de l’hôpital Sainte-Anne.

    Québec en septembre 2013 : DANS LE QUARTIER DES AGITES

     Bien entendu mon esprit de contradiction fait qu’en plein dans le mois québécois, il fallait que j’ouvre le bal avec un livre se passant à Paris. Mais bon, c’est une habitude, j’avais fait la même chose l’an dernier. C’est donc une tradition bien établie dorénavant.

     L’histoire est plutôt bien amenée. La narration à la première personne aide à se plonger dans cet univers des tous débuts de la médecine psychiatrique moderne avec ces théories parfois limites pittoresques pour certaines et ses découvertes intéressantes et les débuts de l’hypnose par exemple avec son côté grand spectacle puisque les démonstrations sont publiques. Au sein de cette ébullition intellectuelle, l’enquête policière s’insère plutôt bien avec, juste ce qu’il faut de suspens et de suspects.

     C’est un autre exercice de style pour l’auteur mais c’est plutôt réussi. J’ai beaucoup aimé son personnage de Georges qui découvre la capitale au moment de l’exposition universelle. Ce pauvre gars obligé de justifier son accent bizarre à chaque fois qu’il s’adresse à quelqu’un parvient quand même à mener son investigation avec efficacité. Autour de lui gravite des personnages qui irritent, qui intriguent ou qui deviennent attachants. On ne s’ennuie jamais. Quel dommage cependant que le coupable me soit une fois de plus connu avant la révélation de l’auteur.

    Une belle introduction pour une série qui promet beaucoup.  

     

    Québec en septembre 2013 : DANS LE QUARTIER DES AGITES

     


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  • Bonjour,

     C’est la rentrée ou presque. Je sais c’est triste et quitter les habitudes vacancières peut s’avérer très difficile, je suis passée par là moi aussi. Enfin, de mon côté de la France, il fait beau et encore bien chaud, donc la morne grisaille n’est pas encore de rigueur. Lorsqu’elle va se pointer, la chute va être dure. 

    Et comme pour beaucoup d’entre vous, l’heure n’est plus aux vacances, je vous propose un voyage virtuel vers le Québec à travers sa littérature. C’est sous la houlette de Karine, que nous serons quelques uns et quelques unes à vous emmener dans nos bagages. 

    Et admirez donc ces magnifiques logos qui vont fleurir pendant tout le mois de septembre ! Sont-ils pas beaux ?

     

    EDITO SEPTEMBRE 2013 : Direction Québec !

    Alors j’ai pris de l’avance cet été avec quelques lectures sur le sujet et normalement vous devriez trouver : 

    Jacques Côté : Les cahiers noirs de l’aliéniste : 1 Dans le quartier des agités. (lu)

    Sébastien Chartrand : Le crépuscule des arcanes : 1 L’ensorceleuse de Pointe-Lévy

    Gabrielle Roy : Cet été qui chantait (lu)

    Elisabeth Vonarburg : Le jeu des coquilles de Nautilus (lu)

    Michel Tremblay : Quarante quatre minutes, quarante quatre secondes(lu)

    Jacques Godbout  : La concierge du Panthéon (lu)

    Richard Sainte-Marie : L’inaveu

    Anne Hébert : Aurélien, Clara, Mademoiselle et le lieutenant anglais (lu)

     

    EDITO SEPTEMBRE 2013 : Direction Québec !

     

     

    D'autres petites lectures devraient se rajouter mais d'ici là, ben bon mois de septembre et prenez un billet pour le Québec.

     

    EDITO SEPTEMBRE 2013 : Direction Québec !

     


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